mardi 26 janvier 2010

Swing du nul





Comme promis, voici mon premier compte-rendu après presque une semaine de découverte d'Everest Poker. Et bien, pour faire court, le bilan est mitigé. J'ai reçu jeudi dernier le virement de Pokerstrategy de 50 $, et j'ai commencé à jouer le jour même.

Après 3800 mains en cash game et 23 tournois, ma bankroll affiche un solde de 54 maigres dollars (mes tournois ayant compensé mes petites pertes en cash game).

Comme je suis encore un joueur cherche encore sa variante, j'ai préféré commencer par faire un peu de cash game (à mon sens EV+ et plus agréable que les SnG) pour faire grimper (et descendre) ma bankroll, et les tournois et sit & goes pour compenser les pertes (car je sais qu'aux basses limites, je n'ai pas trop de mal sur les formats turbo 18 joueurs, les Double Up et les Triple Up 6-handed (6 ou 18 joueurs).

Au départ, je dois l'avouer, j'avais prévu de jouer en respectant au pied de la lettre les règles qui prônent une gestion de bankroll saine. Mais à vrai dire, j'ai beaucoup de mal à trouver la NL2 excitante ( même si elle est peuplée de fishs et qu'il est facile d'y grinder), et cela pour deux raisons :
- on ne peut caver qu'à 2 euros maximum (pas de table deep comme sur PS) et j'ai tendance à aimer être cavé deep (parce que oui, ça ne me dérange pas de payer pour aller chercher un tirage pour craquer les as)
- les joueurs ne connaissent qu'un bouton sur lequel cliquer (invention brillantissîme d'everest pour générer du rake, cela dit) le bouton "miser le pot". Chose qui est tendancieusement déconcertante.

C'est pourquoi après quelques 800 mains (confère graphique), j'ai décidé de monter un cran au dessus pour aller jeter un coup d'oeil du côté de la NL10. Mes débuts ont été tonitruants, car j'ai réussi à monter ma bankroll jusqu'à 110 $ et des poussières.
Et là, ça a été le drame. Je n'arrive pas à dire si j'ai mal joué ou si j'ai eu un petit bad run, sûrement les deux, mais je dois dire que ça m'a fait assez mal. J'ai perdu 4 ou 5 caves de suite sur des coups idiots (mal joués de ma part alors que j'étais 100 fois devant au flop, et que je n'ai rien vu venir), et deux trois bad beats.

Swing du Nul?

J'ai compensé tant bien que mal les pertes en faisant des SnG. C'est bigrement efficace, mais je trouve ça emmerdant au possible. Après ma remise en question au niveau du cash game, j'ai téléchargé la version gratuite 60 jours de poker tracker, et essayé d'analyser mon jeu ce week-end. Désormais, je peux dire que ça revient doucement mais sûrement en NL10, j'ai effectivement pas mal de lacunes à combler mais je crois que je fais des moves en général correct (même si je joue très loose agressif).

Pour l'anecdote, j'ai gagné un semi-freeroll (25 Points Summits de Buy-in) en PL Omaha, et ça m'a fait assez plaisir de voir que même sur cette variante, j'arriver à tirer mon épingle du jeu (même si 15 $ pour le gagnant, ça n'est pas le Pérou). J'ai même touché une quinte flush royale à pique durant le tournoi.

La question reste pour autant entière. Dois-je redescendre de limite, ou dois-je m'accrocher en NL10? Je sens que j'ai le niveau et que mon downswing était dû à la malchance (je perds deux gros pots ou je suis cavé à 25 $ sur les tables deep). Je suis parfaitement conscient que je joue très dangereusement avec ma bankroll, même si je compense toujours mes pertes avec les SnG. A ma décharge, je dois dire qu'en jouant à ce rythme j'ai déjà généré pas mal de points Summits sur Everest qui j'imagine, résulteront sur du rake (d'ailleurs, j'ai rien pigé à leur système de rake, quelqu'un d'avisé pourrait t'il m'éclairer?).

Il est clair que si j'écoute Gimini Cricket je dois faire des SnG et grinder comme un bon vieux robot pour faire grimper ma bankroll, et ensuite m'installer en NL10 quand j'aurait les fonds nécessaires pour supporter les downswings (d'autant plus que mon style de jeu est très loose), mais c'est une simple question de plaisir. Le cash m'amuse, et j'aime y jouer, les SnG non.
J'attends vos conseils, vos avis, vos expertises.


Bonus : quelques mains à discuter, qui m'ont amusées, plus ou moins.

En heads-up NL10 : je joue contre un joueur qui m'a mis un sale coup dès le début de la partie, et m'a fait redescendre à 4$. Je remonte tant bien que mal à ma somme de départ et reçoit les magnifiques flèches en SB, d'autant plus magnifiques que mon acolyte a fait un sublime 4bet, que je m'empresse de minraiser pour qu'il pousse tapis, ce qui fait sans rechigner, je call. Messieur montre les barbus.

Voici le board :
6h Tc Qc Qh Kc

"You loose".. Ouch, ça m'a fait assez mal sur le coup, je dois dire.


En NL10 6-handed. Nous sommes quatre à la table. J'ai monté un stack assez correct (17,86 $), notamment en déstackant un gros vilain super loose mais pas mauvais, avec les barbus contre ses dames. Ce même vilain, ayant soif de vengeance, est resté à table a doublé rapidement contre un autre joueur en floppant une flush max à l'as contre une flush au roi. Il me couvrait donc de peu. J'ouvre une sublime paire de 2 au bouton que je relance à 0.45$, le vilain paye, comme d'habitude (il veut voir le flop systématiquement, sauf si deux joueurs partent à tapis prefop).

Flop : 3c 8s 6c

Il checke, je fait un Cb classique, que le vilain reraise à 1,5$. Oups, il a quoi A8, 78, 68, 33, 66, 88, du trèfle ?? J'insta call sans trop réfléchir dans l'optique de le bluffer avec n'importe quelle carte au turn, car Monsieur abuse de la raise à outrance, même avec des poubelles indicibles.

Turn : 2s

Magic card !! Bingo, à moins que le vilain ait déjà un set, mais j'en doute fort, car il m'aurait reraisé preflop avec sa petite paire (sisi, même les deux), comme il faisait tout le temps. Vilain ouvre donc au pot 4,5$. J'ai assez mal à la tête, je dois dire, mais je le vois bluffer depuis déjà une demi-heure avec ses donk bets et je décide de saisir ma chance en poussant mes derniers dollars au milieu de la table. Vilain insta call et retourne 99 (il aurait pu me croire non, je trouve ça light comme move). Pas le temps de dire ouf, que la river me crucifiera avec un joli 9c.

Terminé. "You loose".

Il y en a eu d'autres, mais ces deux là ce sont enchaînés en l'espace de 5 minutes. Ni une ni deux, j'ai éteint doucement l'ordinateur et je suis allé m'en griller une.
Sinon, pas de coup monstrueux à raconter, sauf peut être un carré d'as floppé en NL10 où je ramasse les blindes avec A2 (sick), et un coup horrible tout à l'heure, mais en ma faveur. Je craque KK (en SB) avec Q3 en BB (en même temps il ne relance pas preflop et je touche double paire au flop puis full au turn), et prend 10,56$ sur le coup. Au passage, j'ai vu des livraisons monstrueuses en NL10, inimaginables sur PS, et quelques bad beats à ne pas piquer des hannetons, du genre K5 en bataille de blindes en NL10 qui pousse tapis à 15$, payé par les as et touche K55 au flop...


Bonne lecture


Bluff Daddy


**Swing du nul, chanson composée par Sanseverino, dans l'album Le Tango des Gens (2004). Entre parenthèses, je recommande fortement d'écouter au moins une quinzaine de fois la discographie de Sanseverino avant de mourir (et donc de finir idiot), et d'aller le voir en live.



mercredi 20 janvier 2010

Petit poisson deviendra grand


Magnifique brochet pris par un de mes compères pêcheurs en Irlande, eldorado de tout pêcheur et de certains blogueurs, si j'ai bien saisi. Telles une grosse performance dans un tournoi, la prise record d'un fils de l'eau reste gravé dans les mémoires.

Sur mon dernier billet, je vous présentais toutes mes excuses pour mon comportement indigne de lecteur de l'ombre. Maintenant que c'est chose faîte, laissez moi m'introduire.

Qui suis-je? Difficile de faire court, à défaut, j'essaierais d'être concis. Aujourd'hui, j'ai 20 ans, je suis étudiant à la faculté, et vis à Bordeaux. Le poker prend au jour d'aujourd'hui une place conséquente dans ma vie, il est vrai, mais il n'a jamais pris le pas sur mes autres passions. J'aime les sports en tout genre (mais je préfère le rugby et le football), j'aime beaucoup le cinéma et le théâtre (notamment l'improvisation), le vin (rouge) et la (bonne) cuisine. Mais mon véritable dada, je dois le dire, est la pêche (voir plus bas).

D'un point de vue strictement pokéristique, je suis joueur de poker assidu depuis presque déjà 2 ans et demi, j'ai découvert le poker un soir de décembre 1999, le dernier mois avant la circulation des euros, d'autant que je me souvienne. Mon père et mes deux oncles ont tant bien que mal essayé de m'enseigner les subtilités du poker classique (aussi appelé draw, si je ne m'abuse), mais au bout d'une demie-heure, trop flambeur et surtout ne comprenant pas grand chose, j'imagine, j'avais dû reprendre une nouvelle cave (d'allumettes).

J'avais mordu à l'hameçon, il était trop tard pour faire machine arrière. Néanmoins, je n'ai pas été convié à la partie où les adultes jouaient avec "du vrai argent". J'avais été impressionné par la quantité de pièces de francs présentes sur la table, je m'en souviens bien. J'étais déjà prêt à investir tout mon argent de poche.

Plus tard, mon père m'enseigna les rudiments de l'omaha et je découvris le texas hold'em tout seul, en passant à proximité d'un troquet de la belle ville de Nantes, où s'organisaient régulièrement des parties. De fil en aiguille, j'ai commencé par participer à ces parties (qui étaient des freeroll hebdomadaires), puis j'ai fini par aider à en organiser, j'avais contracté le virus du gambler. A côté de cela, j'ai fait assez régulièrement des parties avec des amis, et j'ai craqué à la tentation du casino.

Bizarrement pour quelqu'un de mon âge, j'ai mis assez longtemps à me mettre au poker sur internet. J'ai tout de suite commencé sur Pokerstars, et j'ai très longtemps joué participé à des freerolls avant de faire mon premier dépôt. J'ai mis du temps à prendre goût au poker sur internet, trouvant que le live a une toute autre saveur. Désormais, j'organise des parties régulièrement dans les bars de Bordeaux.

Je dois bien me l'avouer, j'ai toujours eu beaucoup de mal sur internet, malgré plusieurs dépôts, je n'ai jamais réussi à faire grimper ma bankroll, qui inéluctablement fondait malgré mes efforts. Il faut dire qu'en déposant seulement par tranche de dix euros, ça reste difficile. Je pense pouvoir dire que je suis un joueur gagnant en live, je pense avoir un bon bagage poker, d'un point de vue de temps de jeu comme technique, mais je n'y arrive pas sur internet. Et pourtant, j'y ai pris goût. J'ai fini par découvrir qu'il y avait tout le matériel nécessaire sur la toile pour devenir un joueur gagnant, et prendre du plaisir en jouant plutôt qu'en insultant sa machine et les dieux du poker qui vous donnent une river assassine.

J'ai donc décidé, il y a peu, de me créer un compte sur Everest, en profitant de l'offre du site Pokerstrategy. La suite sous peu, pour mes débuts de grindage intensif (je continuerai à jouer les freerolls sur Pokerstars, et si mon expérience sur Everest s'avère être un échec, je recommencerai sur ma room de départ avec un petit dépôt).

Petit poisson deviendra grand*

Pour parler encore un peu de moi, j'ai réalisé il y a peu, un étrange parallèle entre une de mes grandes passions et le poker : la pêche. Passés outre le lexique commun (rivière, fish...), la dynamique d'une sortie (ou session) de pêche s'apparente en bien des points à une session de poker.

Arrivé à la table où au bord de l'eau, il y a toujours un temps d'adaptation nécessaire (celui où on lâche ses blindes plus facilement, et où le pêcheur ne dépliera pas encore sa gaule) pour saisir certains paramètres. Si le temps est orageux, si l'eau est teintée, s'il y a des gobages, une légère houle, un vent d'est (très mauvais pour la pêche, ceci dit), ou si la table est détendue/tendue, animée, ou si au contraire on entend seulement les mouches voler et le cliquetis des jetons, le joueur comme le pêcheur auront à s'adapter.
Ces paramètres sont indispensables dans les deux cas, chacun doit savoir les prendre en compte, je pense.
Quel leurre choisir, pêcher à vue, mi-fond, animer de manière lente ou agressive seront les préoccupations du pêcheur ; le joueur, quant à lui, enregistrera soigneusement des informations précieuses : le jeune étudiant au budget serré (regarder les vêtements, je vous assure, ça s'avère souvent vrai), le regular qui connaît tout le monde, le vieux monsieur qui connaît à peine les règles, et le chipleader qui a écrasé la table pendant deux heures déjà. Il sélectionne d'avance ses proies de manière à éviter les accidents et d'être chassé à son tour.

La dynamique est la même dans la mesure ou l'expérience joue beaucoup, je pense. Le joueur tout neuf sûr de son poker qui touchera horreur sur horreur pour faire gonfler son stack finira par s'empaler sur un bluff miteux. Le jeune pêcheur novice, quant à lui, prendra par chance un brochet affamé lors de sa première session puis enchaînera les bredouilles les dix prochaines fois. On appellera cela des épiphénomènes (ou comment justifier la victoire du fish à ses dépends, ceci dit, je trouve cela plus élégant que "il a chatté ce fish, cette room est rigged, j'arrête le poker")

Le pêcheur, comme le joueur, se créent eux-mêmes les conditions optimales pour faire des sessions agréables, c'est une question d'expérience et d'opportunisme. Ainsi, le facteur chance ne devient plus nécessaire. Il n'est pas réduit à néant, mais il fait office de bonus, disons. Le pêcheur arrive à faire sortir de sa tanière le carnassier déjà gavé en provoquant un réflexe agressif, le joueur profite des erreurs du fish ou du tilt du joueur moyen dans sa limite pour doubler, voire tripler son stack.

Maintenant que les présentations sont faîtes, vous aurez droit à mes comptes-rendus qui j'espère, seront réguliers.

Bonne lecture, ô toi, pêcheur !

Bluff Daddy


* Sentence issue d'un poème de Jean de la Fontaine à méditer, le petit Poisson et le Pêcheur.

Petit poisson deviendra grand
Pourvu que Dieu lui prête vie;
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie :
Car de le rattraper il n'est pas trop certain

Un carpeau, qui n'était encore que fretin,
Fut pris par un pêcheur au bord d'une rivière.
«Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin;
Voilà commencement de chère et de festin :
Mettons-le en notre gibecière.»
Le pauvre carpillon lui dit en sa manière :
«Que ferez-vous de moi ? Je ne saurais fournir
Au plus qu'une demi-bouchée.
Laissez-moi carpe devenir :
Je serai par vous repêchée;
Quelque gros partisan m'achètera bien cher :
Au lieu qu'il vous en faut chercher
Peut-être encor cent de ma taille
Pour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi, rien qui vaille.
- Rien qui vaille ? Eh bien ! soit, repartit le pêcheur :
Poisson, mon bel ami, qui faites le prêcheur,
Vous irez dans la poêle; et vous avez beau dire,
Dès ce soir on vous fera frire .»

Un Tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux Tu l'auras;
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.

dimanche 17 janvier 2010

Toutes mes confuses

Lecteur assidu de la blogosphère poker francophone depuis presque une année désormais, j'ai choisi de me jeter dans le grand bain (un fish doit prendre l'eau a un moment ou un autre, il en dépend de sa survie, vous en conviendrez).

Les articles techniques d'Eric Larchevêque (qui me manquent personnellement mais surtout cruellement), la plume finement aiguisée de Stefal, la verve de Celtic Touch, la surmotivation de Xewod ou encore le sens de la formule de Rincevent (et j'en oublie des dizaines de milliers), m'ont souvent redonné le sourire lors des soirées où l'on ferme sa room favorite un peu plus tôt que prévu, par dépit, dégoût, ou tristesse. Ces articles, m'ont fait rêver et m'ont donné cette motivation, comme le pêcheur qui enchaîne les bredouilles mais qui se lève le lendemain à l'aube avec le même espoir qu'au premier jour (je suis doublement concerné par cette comparaison, j'y reviendrai).

Il faut l'avouer, et j'en ai honte, j'ai été un lecteur de l'ombre, profitant du travail de sape des blogueurs acharnés sans jamais commenter, remercier, ni même me manifester. Pour ma défense, je dois dire que j'ai orienté quelques uns de mes amis joueurs vers ces blogs, et que j'ai su, à chaque fois, apprécier les écrits de chacun à leur juste valeur.

Toutes mes confuses * (voir à 1:31)

Ainsi, la question pour moi de faire un blog est remontée à la surface. Je dois dire que j'ai toujours voulu croire qu'on écrivait avant tout pour se montrer, se faire connaître. J'ai sûrement été influencé dans mon adolescence par les skyblogs rose bonbon des collégiennes, qui étaient, en réalité bien ternes.

Chaque écrivain, j'imagine, écrit pour partager, ou/et pour mieux connaître son sujet, peut être pour laisser une trace, inconsciemment pour se faire aimer, mais je suis profondément convaincu qu'écrire est une chose que l'on fait avant tout pour soi.

Je me suis aussi rendu compte que la plupart des blogueurs dénotaient une évolution certaine de leur propre jeu au poker au fil des billets postés sur leurs différents blogs, et je n'ai pu que constater que l'émulation produite par les demandes de commentaires sur telle ou telle main jouée, par les bons plans partagés, etc... n'ont sont que prolifiques pour le jeu de chacun.

Si je commence ce blog aujourd'hui, c'est avant tout pour moi, mais je serais assez vexé de ne pas être lu. J'essaierai donc de poster assez régulièrement, de faire quelques comptes rendus de tournois, de donner quelques conseils, à mon petit niveau, et ainsi, d'essayer de me faire une petite place dans la blogosphère poker francophone.

Puisqu’un blog est fait pour partager, je ne peux que vous transmettre mon amour du sens de la formule et ma manie de répertorier les citations saugrenues mais drôles à mon sens. Ainsi j’essaierai, dans chacun de mes billets, à la manière stefalienne, ou encore celle de Pokerfred, d’insérer une citation méconnue du grand public.

Bienvenue à toi, cher lecteur !

Bluff Daddy



* Toutes mes confuses : contraction de l’expression « Je vous présente toutes mes confuses », chère à Monsieur Prescovick (joué par Bruno Moynot) dans le Père Noël est une Ordure, adaptation de la pièce de la troupe du Splendide.